mardi 26 juin 2012

L'affaire Lady Alistair (les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2) de Nancy Springer

Lecture commune avec Manu et Syl.

Petit rappel, le billet sur le tome 1.

Résumé de l'éditeur : Je m'appelle Enola, qui à l'envers se lit : alone, " seule " en anglais. Et c'est bien seule que je me suis retrouvée à quatorze ans, lorsque ma mère a disparu de façon inexpliquée. Partie à sa recherche, j'ai échappé à la vigilance de mes frères aînés, Mycroft et Sherlock Holmes, qui souhaitaient m'expédier en pension. A l'image de mon détective de frère, j'ai alors ouvert à Londres un cabinet de " Spécialiste en recherches - Toutes disparitions ". Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris l'identité de mon premier client : le docteur John Watson.

Mon avis : L'intrigue commence par la venue de Watson à l'agence d'Enola. Evidemment, il ne sait pas à qui il s'adresse. Venu évoquer la propre disparition d'Enola, il va lui donner une piste (sans le vouloir) pour qu'elle commence sa première enquête : la fille de Lady Alistair a disparu. Enola, sous un déguisement, va suivre différentes pistes qui vont la mener sur les pas de la disparue. Les divers déguisements d'Enola sont très plaisants (à défaut d'être toujours crédibles). L'intrigue nous entraîne à l'intérieur d'une maison victorienne. Enola va se trouver quelques points communs avec la jeune disparue, notamment refuser le fait qu'on lui dicte son destin. 
Les quelques points négatifs sont toujours les mêmes. Sherlock se fait encore avoir comme un bleu par sa petite soeur. Après, si on occulte le fait que cela soit Sherlock Holmes, le personnage de grand frère mort d’inquiétude et un peu benêt  est, en lui-même, absolument touchant. 
La mère m'exaspère toujours autant. Elle laisse totalement sa fille de côté, même lorsque celle-ci lui demande de l'aide. 
La résolution de l'intrigue m'a semblée assez simple au niveau du coupable, mais un peu tirée par les cheveux au niveau des explications pour des enfants de 12 ans (il est question de conscience politique). 

En quelques mots : Malgré ces quelques critiques, cela se lit plaisamment et je continuerai bien volontiers cette série, surtout que la fin se termine sur un point d'interrogation quant à l'avenir d'Enola, puisque son identité a été en partie révélée. (désolée pour le sur-lignage, j'ai fait une fausse manip et je n'ai pas réussi à retrouver la couleur habituelle) 







Ce billet marque ma deuxième participation à la SSHD   







et une nouvelle  participation au challenge victorien d'Aymeline.



6 commentaires:

  1. Je vois qu'on est d'accord pour les petits défauts et le fait que le côté politique est un peu compliqué pour des lecteurs de douze ans.
    Je suis aussi partante pour la suite ;-)

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  2. Partante moi aussi ! J'ai investi dans les deux suivants !
    L'absurdité parfois de l'histoire amène le sourire, mais je me régale !!! Je pense qu'à 10 ans on peut lire la série. C'est certain, on passe sur quelques points politiques, toutefois l'aventure émoustille la gamine qui est en moi...

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    1. Il est vrai que c'est assez émoustillant au niveau de l'aventure ;-) En route pour la suite alors !

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  3. décidément il faudrait que je teste cette série pour voir :)

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